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San Paterniano

13 novembre

Saint Paternien, protecteur de la ville, est fêté le 13 novembre.

Qui est le mécène

Le patron est le saint auquel on s'attache, dont on veut imiter les vertus, dont on se sent protégé.

Patron" est un terme juridique qui désigne l'avocat de la défense : le patron est le saint qui défend dans le jugement final, mais pas seulement : il intervient pour défendre et protéger. Une ville voit dans le saint patron le modèle à imiter, le protecteur à invoquer contre les adversités, afin d'invoquer son intercession auprès de Dieu, et le défenseur contre les dangers spirituels mais aussi matériels.

Dans les images sacrées, les patrons tiennent dans leurs bras, ou ont à leurs pieds, la ville qu'ils protègent et sont considérés comme ses fondateurs spirituels.

San Paterniano

Saint Paternianus a toujours été indiqué comme le patron de Cervia, probablement en raison de sa grande réputation de bon évêque et de grand évangélisateur.

Paternianus a vécu la plus grande partie de sa vie au IVe siècle, lorsque l'Église, alors libre de se manifester et d'annoncer l'Évangile, approfondissait le contenu de la doctrine chrétienne, luttait contre les hérésies et, autour de ses évêques, renforçait les fondements de la coexistence civile. Ce fut une époque de grands saints évêques : Ambroise (+397), Geminianus (+397), Gaudentius de Rimini (+360) l'ont partagée avec Paternianus et l'ont probablement rencontré.

Né vers 275, il fut ermite, puis évêque de Fano et la tradition veut qu'il soit mort le 13 novembre 360, après quarante-deux ans de ministère pastoral.

Au moment de la persécution de Dioclétien en 304-305, qui fut la dernière et la plus douloureuse, le jeune Paternien visita, réconforta et soutint les chrétiens qui attendaient dans la prière d'être jugés. Providentiellement, le procès lui fut épargné : un autre sort l'attendait. Un ange l'invite à quitter la ville dans la solitude, pour accomplir la volonté de Dieu. Il devint alors ermite, avec quelques amis, dans une grotte sur l'autre rive du Métaure ; là, essayant d'exploiter sa bonté et se présentant comme une jeune fille ayant besoin de protection, le diable le tenta en vain. Après que Constantin eut accordé la liberté de culte aux chrétiens en 313, les communautés cherchèrent de bons évêques pour les guider, et la ville de Fano demanda à l'ermite d'en prendre la direction. Paternianus, voyant là la volonté de Dieu, accepta.

On se souvient notamment qu'il a rendu la vue à une femme qui s'était usé les yeux en pleurant sur les chrétiens persécutés et qu'il a guéri un infirme.

Trente jours avant sa mort, un ange annonça sa disparition imminente : le saint évêque se mit donc en route et visita toutes les communautés qui dépendaient de lui, revigorant leur foi. Le dies natalis (c'est-à-dire le jour de sa mort, qui équivaut au jour de sa naissance au ciel) de Paternianus a été marqué par un rayon de lumière qui a traversé les nuages et investi toute la personne du vieil évêque.

La renommée de Paternianus s'est répandue partout, comme en témoignent les noms de nombreuses localités. Sa renommée s'était en effet répandue dans les Marches, en Ombrie, en Émilie-Romagne et, portée par les pèlerins, avait atteint, le long de la célèbre route du sel, un village de la région de Salzbourg, Paternion, qui porte son nom et dans l'église duquel on trouve son histoire racontée en images.

Proverbe

"Par San Paternian e' trema la coda a e' can". Pour San Paterniano, la queue du chien tremble.

Selon ce proverbe de Cervia, le froid se fait déjà sentir intensément à cette époque.

E.Baldini-G.Bellosi, Calendario e folklore in Romagna, Ed. Il Porto, Ravenna, 1989

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Informations touristiques

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